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clash
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[PS1] Final Fantasy VIII Empty [PS1] Final Fantasy VIII

Dim 31 Oct - 9:24
Je continue mon petit bonhomme de chemin dans la ludothèque Final Fantasy. Et j'arrive gentiment au bout de l'expérience, puisque dans la série régulière, il ne reste que le 3 et le 13 auxquels je n'ai pas joué.

Mon dernier FF en date est Final Fantasy VIII, que je viens de lâcher après un peu plus de 6 mois de jeu (oui, je me fais vieux, je joue moins...).
En raison du grand nombre de quêtes annexes que j'ai ratées dans ma 1ère partie (certains d'entre elles sont irréalisables dès le CD4), j'ai du faire deux parties, pour un total d'environ 2x90 heures soit 180 heures. Pas loin de mes 220 heures de FFX... Ce qui ne signifie pas que j'ai autant aimé FFVIII que FFX, loin de là.

Il n'y a pas de mode "new game +", donc il est en théorie impossible de jouer la seconde partie en mode accéléré. En pratique, on s'aperçoit vite qu'il suffit de jouer un peu aux cartes au début du jeu pour très rapidement pouvoir obtenir un grand nombre de magies et augmenter drastiquement ses statistiques. En boostant au maximum la vigueur de Squall (sans pour autant faire de level-up) et en associant les bonnes capacités, on arrive à killer la plupart des ennemis réguliers en un seul coup d'épée, ce qui en définitive accélère beaucoup la progression.


Scénario:
(spoilers inside)

Tous les FF dès le VI ont un excellent scénario, parfois particulièrement brillant (mention spéciale à FFVII et X). FFVIII ne déroge pas à la règle. Si le scénario en lui-même est bon, tel n'est malheureusement pas le cas de sa mise en scène, de son traitement, que j'ai trouvés par moment passablement ratés.

Commençons par mettre les points sur les i : le "thème principal" de FFVIII, au delà du traditionnel sauvetage du monde, est clairement l'Amour avec un grand A, plus précisément la découverte de l'amour par Squall qui va devoir apprendre à (ré)ouvrir son coeur et à s'attacher aux autres. Il n'y a donc rien d'étonnant si FFVIII a tant plu à un public féminin, plus prompt à se pâmer devant les atermoiements amoureux d'un beau mâle viril cachant un cœur sensible (moi je provoque? Nooon ;-)
Ne pas être sensible à cette thématique, c'est à coup sûr rester en-dehors du jeu et en revenir déçu. C'est, je pense, ce qui explique le désamour de beaucoup de joueurs pour FFVIII. Vous me direz que FFX joue aussi sur cette thématique... Oui et non. L'amour n'est que l'une des thématiques principales abordées par FFX, pas celle la plus mise en avant. D'autre part, lorsqu'il est habilement traité, n'importe quel thème peut convaincre même les joueurs les plus réticents.

Voyons en détails les aspects les plus réussis et les plus ratés du jeu. La partie "ratée" sera 10x plus longue que la partie réussie, mais n'en déduisez pas pour autant que tout est à jeter dans le scénario! C'est juste plus facile de discourir sur les choses ratées (non? ^^)


[+]

Le scénario dans son ensemble est bon, tout particulièrement la connexion passé-présent. Tout le volet qui va de la fondation du SEED par Edea et Cid au dévoilement du grand méchant (Ultimecia) est très bien huilé et ménage de jolies surprises et bons moments, en particulier la révélation sur le passé commun des protagonistes du jeu.
Certains trouvent le boss final (Ultimecia, donc) bricolé, ajouté à la va-vite. Perso, ça ne m'a pas vraiment dérangé. Après les révélations faites sur Edea, il était évident qu'elle ne pouvait plus jouer le rôle de Grand Méchant.

Le personnage de Squall est certes terriblement caricatural mais incontestablement réussi et charismatique. Le modèle du héros au cœur endurci suite à un traumatisme de jeunesse et qui doit réapprendre à créer du lien social (amour et amitié) marche toujours bien, même quand il est traité comme dans FFVIII de manière un peu pataude (ex. la scène Quistis-Squall dans la serre de combat: "j'ai déjà bien assez avec mes problèmes, je ne peux pas m'occuper de ceux des autres").

L'humour est bien présent, notamment dans l'environnement de la FAC de Balamb. Le petit jeu permanant Quistis-Squall est à mourir de rire. Des répliques comme "Tu sais, il n'y rien de honteux à avoir des amis" (=Quistis), suivi du "Ca n'a rien de génial non-plus" (réflexion intérieure de Squall) méritent d'entrer au panthéon des citations les plus cool du monde du RPG Very Happy
Autre grosse tranche de rigolade, toujours par Squall et son humour cynique: lorsqu'il fait visiter Balamb à Linoa dans le CD2 (séquence optionnelle), si vous vous rendez dans l'infirmerie avec elle, il va jouer à faire croire à l'infirmière qu'ils sortent ensemble, ce qui met Linoa dans tous ses états, avant de conclure par un "je plaisantais, qu'est-ce que tu crois?" du meilleur effet Laughing
Le dialogue lorsqu'il lui fait visiter le parking de Balamb (où il n'y a strictement rien à voir) est aussi une grande réussite. D'une manière générale, les répliques de Squall sont très bien travaillées et toujours raccord avec le personnage (sauf au début du CD3, voir plus loin). Et c'est tant mieux, vu que le jeu ne tourne qu'autour de lui.

Le déroulement du scénario est excellent dans le CD1 (avec des séquences cultes comme le débarquement à Dollet) et très bon dans le CD2. Tout s'enchaine de manière fluide et justifiée, sans scènes gratuites. L'intrigue se développe à bonne vitesse et de manière cohérente. C'est plus tard que le bât blesse.


[-]

Dès la fin du CD2 (l'attaque aérienne de la fac de Balamb par Galbadia), la mise en scène du scénario devient médiocre, tant au niveau global (mauvais enchainement des séquences) que particulier (séquences ratées, lourdes, pénibles à jouer). Quelle différence, par exemple, entre la géniale séquence de jeu de l'assaut sur Dollet et celle de la bataille des facs, chiante à souhait ! Le combat aérien contre le soldat est moche et sa maniabilité pataude. Les 35 aller-retours inutiles dans la fac de Balamb nécessaires pour déclencher la suite des événements sont interminables. La mise en scène du sauvetage de Linoa (accrochée dans le vide) est complètement ratée, et enfin le "donjon" que constitue la fac de Galbadia et son pseudo labyrinthe aux couloirs vides est affligeant.

Autre ratage agaçant au début du CD3, le très mauvais traitement de l'évolution sentimentale de Squall. Autiste des sentiments au début du jeu, il s'en guérit peu à peu, et c'est pas à pas qu'il se rapproche de Linoa. Cependant, sa fierté l'empêche encore de reconnaitre son attraction pour Linoa, car elle constitue une première faille dans son système de défense. Et là, crac ! Il suffit que la demoiselle tombe dans le coma pour que notre beau ténébreux tombe en larmes au chevet de son lit d'hôpital... Complètement improbable et pas raccord du tout avec l'évolution de son comportement. Dommage, parce que pour le reste, l'évolution des sentiments de Squall est assez bien maîtrisée.

Parmi les séquences que je trouve ratées de A à Z ou presque, le voyage sur la base lunaire tient une place de choix.
Pour commencer, ce voyage n'est que vaseusement justifié par le scénario. On comprend vite qu'il n'est que le prétexte à la scène de sauvetage dans l'espace Squall-Linoa, qui a du être scénarisée bien avant que le scénario ne soit achevé...
A l'arrivée sur la base lunaire, premier choc : la musique (la valse du CD1 !) est complètement hors de propos ! Plus hors contexte, tu meurs... Elle gâche vraiment toute la séquence de jeu en créant une atmosphère complètement décalée, atmosphère qui devrait être intime (retrouvailles Squall-Elonne !) ou dramatique pour annoncer les événements à venir... C'est d'ailleurs un problème récurrent dans le CD 3: plusieurs lieux voire événements repompent une musique déjà utilisée avant... Certes, ça se fait aussi dans d'autres FF, mais là le choix est vraiment très mal fait par moments.

Les retrouvailles Squall-Elonne, précisément, sont un immense gâchis. Ce qui devait être un grand moment du jeu (Elonne est quand-même indirectement responsable du caractère de Squall !) est traité en quelques secondes, sans la moindre émotion. Elonne et Squall restent comme deux étrangers du début à la fin du jeu (hors scènes dans le passé). Plutôt étrange, non?
Quant au sauvetage de Linoa par Squall, qui est certainement LA grande scène du jeu, mon avis est partagé. Je n'ai pas été emballé. Moins que par la scène pourtant kitchissime du baiser Yuna-Tidus dans l'étang aux lucioles de FFX... Les images ont beau être splendides (les cinématiques ont beaucoup évolué entre FFVII et VIII), l'émotion peine à percer. Il faut dire que la scène n'est pas aidée par le scénario, peu inspiré à ce moment : intervention d'Elonne mal maîtrisée, retour dans le temps vaseux... Et coup de théâtre complètement gratuit et improbable (l'hydre pile poil au bon endroit pour les sauver).
J'avoue que je comprends mal l'intérêt de cette scène. Prendre conscience de son attachement pour Linoa et lui permettre de "revenir à la vie" / de se retrouver par la force de leurs sentiments et de leur volonté, c'est précisément ce qui se passe dans la séquence de fin du jeu, quand Linoa et Squall sortent des limbes de la compression temporelle par la force de leur amour qui leur donne "un endroit où aller". En ce sens, cette scène dans l'espace est superflue et fait doublon...

Autre problème récurrent : certains pans entiers du scénario ont semble-t-il été rayés d'un trait de plume au dernier moment (en raison du manque de place sur les CD's? C'est bien possible), mais les concepteurs du jeu n'ont pas eu le courage de les enlever totalement du jeu. Il en reste des traces, des embryons de pistes qui ne sont pas poursuivies. Entre autre exemple, citons la phase ou NORG tente de prendre le contrôle de l'université. Elle est mal connectée au reste de l'intrigue. Même la connexion avec la quête annexe de Shumi village est ratée.
Autre exemple, l'influence des G-Forces sur le cerveau de ses hôtes (perte de mémoire), dont on attend un développement intéressant, disparait complètement en cours de jeu.
Dernier exemple, Adel, qu'on annonce gros comme une maison au fil du scénario et qui finalement ne joue qu'un rôle absolument minime dans le CD3.
Autant de pistes gâchées qui témoignent d'un scénario mal maîtrisé : les concepteurs ont vu trop grand et ont sabré dans le vif au dernier moment sans bien réaliser les implications de leurs coupes sur la globalité du scénario.

Cette sensation de bâclage de la deuxième moitié du jeu atteint son apogée vers la fin du CD 3, au moment où la stratégie pour éliminer Ultimecia se met en place. Elle est à la limite de l'incompréhensible et donnée en pâture au joueur en 3 dialogues enchainés par Laguna. Il aurait fallu au moins 10h de jeu pour la faire passer avec fluidité, pas 10 minutes! A ce moment là, j'avoue avoir complètement décroché du jeu en me disant "ils sont partis en c..., ils ne savaient plus comment finir le jeu...".
Selon certaines sources, la mauvaise finition du soft au niveau du scénario s'explique effectivement par le bâclage du jeu, qui avait pris du retard et aurait nécessité un report pour être achevé dans de bonnes conditions par Square. Les parties "manquantes" du scénario et l'apparition très tardive d'Ultimecia seraient la conséquence de ce bâclage.
Il est d'ailleurs à l'origine de la fameuse "thèse" Linoa = Ultimecia, défendue par une petit nombre de grands hurluberlus ici et là sur Internet : pour défendre leur jeu fétiche (qui ne le ferait pas ?), ils ont inventé des compléments et des explications tarabiscotées pour boucher les trous du scénario, arrivant à la conclusion qu'Ultimecia n'est autre que Linoa dans le futur, rendue furieuse par la mort de Squall... L'hypothèse est originale et peut être défendue par de menus indices. Cependant, le scénariste du jeu a déjà indiqué en interview qu'une telle idée ne lui était jamais passée par la tête.

Personnages :

FFVIII propose une galerie de personnages intéressante. Malheureusement, l'histoire se concentre exclusivement sur le couple Squall-Linoa, laissant aux autres protagonistes un rôle parfois complètement insignifiant. On ne regrettera jamais assez que le personnage de Quistis, par exemple, ou encore Irvine, Seifer ou Elonne ne soient pas davantage développés. Ils ont pourtant un très grand potentiel narratif. La centralisation permanente de l'histoire sur l'amourette Squall-Linoa finit, par moments, par agacer. On ne peut que regretter l'orientation des FFVI, IX ou XII qui donnent pratiquement à tous les personnages un rôle clef et développe leur histoire.

Les personnages féminins de FFVIII méritent qu'on s'y attarde. Je n'ai pas le souvenir d'un jeu dans lequel les protagonistes masculins (essentiellement Squall, mais aussi Laguna) se font autant draguer par des demoiselles à la forte personnalité !
Le début du jeu est un véritable festival : Quistis d'abord, prête à tout pour décoincer Squall, jusqu'à payer de sa personne en lui faisant outrageusement du rentre-dedans. Le fantasme de la prof qui drague son élève a probablement séduit un grand nombre de gamers masculins ;-) D'ailleurs, la convocation en plein milieu de la nuit pour une chasse au T-Rex en tête-à-tête dans la serre de combat est la scène au potentiel érotico-romantique le plus élevé dont je me souvienne dans un RPG ^ ^
Puis viens la scène du bal, dans laquelle cette gourgandine de Linoa allume littéralement Squall en plein hall de l'université. C'est enfin Laguna qui doit faire face aux avances pressantes de Julia qui l'invite à monter dans sa chambre en fin de spectacle... Le pauvre est tétanisé au bord du lit pendant que celle-ci le taquine à coup de "je ne vais pas te manger" ! Bienheureux héros de Final Fantasy VIII, qui subissent les assauts de créatures de rêve sans bouger le petit doigt !

On peut cependant difficilement dire que les filles ont le beau rôle. Quistis est transparente dès le CD2. Selphie ne sort pas de son rôle de gamine enthousiaste (ou à peine à Trabia, détruite). Linoa, elle, donne l'illusion de savoir ce qu'elle veut et d'être débrouille au début du jeu. Elle se dévoile cependant vite sous son véritable jour: une gourde écervelée qui saute sur le premier garçon venu puis se met sans cesse dans les pires situations, forçant son chevalier servant à lui sauver la mise à d'incessantes reprises (attaque du train, attaque de Balamb, base lunaire, mausolée...)
Malgré son physique parfait, légèrement occidentalisé pour séduire davantage les petits japonais, on peine à s'attacher à elle. On est loin, très loin d'Aeris et Tifa en terme de caractère ! Même Garnet (FFIX) est plus touchante en princesse soi-disant capricieuse... La fraicheur de Rikku ou le charme mystérieux de Yuna dans FFX sont eux aussi largement supérieurs à cette insipide et agaçante brunette... Vous l'aurez compris, je n'aime pas Linoa Cool


Système de combat :

On a beaucoup critiqué le système de combat de FFVIII, en particulier le système de vol de magie. 180 h de jeu plus tard, je trouve ces critiques assez largement injustifiées.
Certes, le système n'a pas la maestria tactique de celui de FFX, l'inventivité dans la combinaison des matérias de FFVII, ou la géniale diversité de jobs et de styles de combat qui s'ensuit de FFV.
Ceci dit, il a son lot de bonnes idées et propose bien plus d'innovations que le système de combat traditionnel de FFIX, par exemple.

De nombreux joueurs sont rebutés par le vol obligatoire des magies tout au long du jeu pour pouvoir progresser. Ces joueurs font probablement partie des bourrins qui traversent un final fantasy en n'utilisant comme seule stratégie qu'attaquer et soin...
Voler fait partie des manœuvres de base d'un FF. Perso, je ne conçois pas un combat sans commencer par voler un objet au monstre que j'affronte. J'ai toujours un perso spécialement dédié à cette tâche. Voler les magies dans FFVIII ne m'a paru ni fastidieux ni bizarre. On ajoutera qu'on peut totalement se passer de cette tâche en transformant des objets en magie dès que l'on a acquis la compétence nécessaire (possible dès le CD1).

Une chose est véritablement révolutionnaire dans le système de combat de FFVIII : la nouvelle manière de faire du level-up. Traditionnellement, il faut battre la campagne et accumuler les combats aléatoires rébarbatifs pour améliorer ses statistiques de combat. FFVIII propose une deuxième solution: l'association de magies aux différentes caractéristiques pour booster les statistiques d'un perso. En associant des magies nombreuses et puissantes aux capacités vigueur, magie ou défense, il est possible, avec un niveau extrêmement bas, de donner des coups surpuissants, de lâcher des magies dévastatrices ou d'encaisser de grosses baffes. Un perso au niveau 40, avec les bonnes associations et capacités (par exemple, 100 soins max et HP+80%), peut déjà monter à 9999HP ! Ou encore avoir 255 en vigueur ou en magie (avec 100 ultima et vig+60%, par exemple).
Vous me direz, mais comment avoir autant de magie sans faire de combats aléatoires? Tout simplement en jouant aux cartes. Avec les bonnes capacités, les cartes sont transformées en objets puis en magie. On peut ainsi arriver exactement aux mêmes statistiques en faisant 100 combats ou plusieurs parties de cartes ! Un système vraiment intéressant.

L'autre aspect génial de FFVIII, c'est l'utilisation des G-Forces comme bouclier. J'ai longtemps cru que dans la saga des FF, c'est FFX qui avait introduit cette tactique, qui consiste à utiliser une invocation pour encaisser une attaque qui autrement tuerait les personnages. On peut ainsi jouer en low-level contre des adversaires coriaces avec une bonne chance de victoire, à condition de jouer l'invocation au bon moment.
Dans FFVIII, cette tactique est très difficile (et énervante !) à appliquer, car une G-Force ne peut faire office de bouclier que durant son temps d'invocation. Or, ce temps d'invocation est très court lorsque l'association perso - G-force est bonne ! Il faut donc bien calculer son coup et la lancer au bon moment.
Perso, j'ai survécu au Outerspace de Chronos (combat final) grâce à cette technique, car mes persos étaient bien trop low-level pour l'encaisser sans y passer tous les trois.
Le jeu en low-level est encore facilité par la présence de la géniale action "Défense", qui permet d'encaisser pratiquement toutes les attaques sans dégats (à condition de la lancer à chaque tour !).

Le système des Limites est aussi très bien pensé: elles ne sont utilisables que lorsque le perso est en danger (<1/4 des HP), et se déclenchent d'autant plus souvent et violemment que la situation du groupe est grave. Ce système implique un vrai choix tactique : soit jouer la sécurité et renoncer aux limites en soignant un perso dès qu'il est blessé, soit laisser un membre du groupe en danger pour profiter de sa limite. L'utilisation conjointe de la capacité "empathie" (protéger un perso en danger des attaques phystiques. Ressemble un peu au génial "protection" de FFX) permet de bien exploiter le système.

En définitive, le système de combat de FFVIII permet des styles de combat complètement différents : soit tout bourrin (en boostant rapidement la vigueur d'un perso - Squall généralement - qui se chargera de nettoyer le terrain en un coup d'épée), soit tout pour la magie, en pillant beaucoup en début de jeu et en augmentant la stat magie. Pour ma part, j'ai joué l'intégralité de ma première partie de FFVIII presque entièrement en combattant avec des magies, car je n'avais pas donné à Squall de G-force avec la capacité d'associer une magie à la stat vigueur, ce qui fait qu'il tapait comme un asthmatique...
J'ai fait l'inverse dans ma 2ème partie.

Pour moi, un bon système de combat doit permettre de vaincre tous les boss du jeu, même les plus coriaces, sans monter les stats au maximum. C'est parfaitement le cas de FFVIII, puisque j'ai pu battre Minotaure (le boss ultime de FFVIII) sans grande difficulté, avec des persos au niveau 90 (Squall), 50 et 50 (Linoa, Selphie). Et encore, le 90 de Squall n'a servi qu'à accélérer le combat.
Minotaure n'a que 2 attaques dangereuses, qu'il alterne en compagnie d'autres: Etuve enlève 9998HP quel que soit le niveau de défense, et Terra Break enlève environ 10x 4'000 HP en vagues, comme météore.
Pour contrer Etuve, il suffit d'un perso avec 9999HP (lvl 40, hp+80% et une bonne magie associée suffit) suffisamment rapide pour lancer Maxi-MT Psy (queue de phénix multiple) ou double vie Max avant que Minotaure ne rejoue.
Si le perso a booster et vitesse+40%, ça ne pose aucun problème.
Quant à Terra Break, même avec 255 en psy et bouclier, je n'arrivais pas à y survivre. J'ai donc sacrifié un perso qui utilisait "défense" en permanence, et hop, le tour est joué.


Graphismes, musique, jouabilité, level design :

Le saut graphique effectué entre FFVII et FFVIII est bien visible. Les disgracieux polygones composant les personnages de FFVII disparaissent complètement ici. Leur rendu sur la carte du monde et dans les villes est bien meilleur. Les graphismes des décors sont eux légèrement meilleurs que FFVII, mais ce n'est pas ici que la différence est la plus grande.
C'est avant tout en matière de cinématiques que FFVIII éblouit. Le 7ème opus avait déjà impressionné, mais ici, le saut qualitatif est à nouveau frappant. Les cinématiques sont nombreuses et éblouissantes, tant au niveau du rendu des personnages que des effets magiques (quel choc à la première invocation d'Ifrit ! La puissance qui se dégage de l'image quand il projette sa boule au sol en se cambrant le dos !).
Au niveau des cinématiques, sur PS1, seul FFIX fera un peu mieux. L'écart entre le 7 et le 8 est néanmoins bien plus grand qu'entre le 8 et le 9.
Dans le détail, attribuons quelques + / - :

[+]

Les graphismes servent à la perfection le romantisme du jeu. La cinématique d'intro (le combat Seifer-Squall dans le champ de fleurs, sur fond de Liberi Fatali) est véritablement exceptionnelle, l'une des plus belle et marquante du monde des jeux vidéos. La cinématique de fin qui lui répond est elle aussi, graphiquement, superbe (scénaristiquement parlant, la fin est par contre peu exceptionnelle, à des années-lumières de l'émotion dégagée par la fin de FFX, par exemple, ou de FFVII dans une moindre mesure).

La musique dans son ensemble est excellente, avec quelques créations magistrales: Liberi Fatali bien sûr, mais aussi tous les thèmes de combat, à commencer par le final battle theme (The Extreme, qui dégage une énergie incroyable). Find your way est envoûtant... Les nombreux thèmes mystiques/mélancoliques (Edea, the Successor, The Oath...) sont très réussis. Certains thèmes de donjons aussi, notamment le thème du donjon final (The Castle) qui colle à merveille à son environnement glauque et anxiogène.
Sans oublier, enfin, le 1er véritable thème chanté de Final Fantasy, Eyes on me, qui est parfaitement bien calquée sur l'ambiance et l'histoire du soft. Elle fait un peu "easy listening" à la première écoute, mais finalement je l'aime bien !

C'est en fait tout le CD4 (donjon & combat final) qui est une grande réussite sur le plan de l'ambiance, du level design et du plaisir de jeu. Le château d'Ultimecia est le meilleur donjon que j'aie connu dans un FF : son ambiance est parfaite, glauque et inquiétante. Il est bourré d'énigmes plus ou moins tordues et la progression libre (on peut choisir l'ordre des boss et l'ordre de récupération des compétences perdues) vraiment intéressante.
Le combat final est lui aussi de toute beauté, peut-être mon préféré jusqu'ici dans un Final Fantasy. Les 4 formes d'Ultimecia ont toutes leur particularité et nécessitent de longs essais pour parvenir à son but. Il m'en a fallu 6 ou 7, sachant que j'ai souvent perdu contre la 4ème forme après pas loin de 50 minutes de combat ! Le système de choix aléatoire des combattants est génial car il punit les joueurs qui ont choisi de ne pas développer certains de leurs persos ! C'était mon cas, et j'ai du gérer ça en laissant mourir volontairement les membres non-utiles de mon équipe, ce qui est vraiment délicat à gérer. C'est sur ce CD4 que FFVIII sauve la mise et raccroche le wagon de la catégorie "bon jeu", pour moi.

[-]

FFVIII est un véritable VEAU ! Il est d'une lenteur, mais d'une lenteur! Incroyable. On change d'écran dès qu'on a fait 3 pas, avec un temps de chargement à chaque fois. Il faut presque 10 écrans pour traverser la minuscule fac de Balamb! Et en plus le jeu oblige à d'incessants déplacements dans différents donjons du jeu. Le nombre de fois où j'ai eu envie de balancer mon pad contre l'écran tellement c'était lent.
Quand on voit que le jeu tient sur 4 CD's, on ne peut que se poser des questions. Comment ont-ils pu le remplir à ce point? FFIX est beaucoup plus fluide... Certains CD's ne contiennent quasiment "rien", et pourtant on dirait qu'ils sont pleins à craquer.
Il y a manifestement eu une très mauvaise maitrise de la compression des données. Le jeu complet et abouti aurait tenu sur quoi, 8 CD's ?

Les quêtes annexes ensuite, dont certaines sont complètement irréalisables sans guide stratégique. C'est le cas de celle de la G-Force Helltrain, ou encore de l'UFO, ou du Lac Obel. Celle des chocobo est limite. La plupart d'entre elles sont d'ailleurs pénibles voir carrément chiantes.
On touche aux limites du foutage de gueule sur des "quêtes" comme celle des limites ultimes de Quistis: avoir Outerspace demande déjà de se taper un monceau de combats bien lourds pour accumuler 100 weirdos. Quand on les as enfin, on apprend que la capacité de tranformer les weirdos en H-espace nécessite (POURQUOI ???) d'avoir Ondine au niveau 100? C'est n'importe quoi.
D'autres quêtes sont plus intéressantes car elles apportent des compléments de scénario, notamment celle du pêcheur d'Horizon (mais là aussi, bonne chance pour la trouver...) ou celle de Shumi village.
D'une manière générale, FFVIII est à mon sens le premier FF où il est complètement impossible de terminer le jeu à 100% sans guide stratégique. Le concept est un peu limite.

Durée de vie :

Comparable à ses acolytes (7, 9, 10), soit environ 80h de jeu pour une première partie tranquille avec quelques quêtes annexes. Voire un peu plus, d'ailleurs, si l'on joue beaucoup aux cartes. Un bon point.

Triple Triad :

Un gros dossier. Le Triple Triad est plus qu'un simple mini-jeu. C'est aussi une quête annexe (rassembler toutes les cartes) et un moyen de faire du level-up (voir plus haut).
En lui-même, le jeu est une réussite. Il est fun et donne envie de multiplier les parties. L'aspect collection renforce d'ailleurs pas mal son attrait.
Ceci dit, il est boiteux en de nombreux points de vue.
L'aspect le plus agaçant du jeu est certainement la règle aléatoire. Vous pouvez vous retrouver avec 4 cartes complètement inutiles et une bonne carte que vous allez inévitablement perde au terme de la partie. Prise de tête + reset assuré!
Vous allez me dire que la règle "plus", entre autres, permet à un petit jeu de sauver les meubles voir remporter la partie? Que Nenni! Pour ça, il faudrait que la règle "aléatoire" soit associée à la règle "open". Or, ce n'est presque jamais le cas. Vous pouvez jouer comme un Dieu, vous n'êtes jamais à l'abri du fait que la dernière carte jouée par votre adversaire utilisera la règle "plus" pour retourner tout le tapis à son avantage! Le nombre de fois où ça m'est arrivé...
Et le système pour changer les règles d'une région est complètement nul et presque inapplicable, sauf en faisant 35 essais+reset.
La meilleure preuve que le jeu est bancal, c'est au CD4, quand le groupe CC est à bord de l'hydre et la reine des cartes sur le pod lunaire. Ils jouent tous avec "aléatoire" et sans "open" ! Et à ce moment là, c'est impossible de changer les règles. Complètement débile.
C'est vraiment dommage, parce intrinsèquement, le Triple Triad est peut-être le meilleur mini-jeu d'un Final Fantasy.


Verdict:

J'attribue un 7.5/10 à Final Fantasy VIII. Il est pour moi inférieur aux autres opus PS1. FFVIII est un jeu vraiment inégal, avec de très belles qualité mais beaucoup de lacunes.


Dernière édition par clash le Mar 2 Nov - 11:28, édité 8 fois
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Dim 31 Oct - 19:46
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Mar 2 Nov - 10:01
J'espère que tu as enregistré ta tirade kekpart!

D'accord avec toi pour la plupart des critiques, Clash.

Marrant, je ne me souviens d'ailleurs pas tellement de l'intrigue dès le CD3, j'avais trouvé un peu hâché...Par contre, la fin (compression temporelle, château d'Ultimecia et combat final aléatoire), ça m'avait bien impressionnée! J'ai flashé sur les mêmes musiques que toi ^^ Avec une affection particulière pour la musique de combat de l'équipe de Laguna, Find Your Way, Compression temporelle, le château, Esthar, Lunatic Pandora et Liberi Fatali. Par contre, la valse sucrée m'est rapidement sortie par les oreilles à force de la ressortir à tout va et encore davantage la chanson d'amour gluante à la Céline Dion. Bêrk!

Ce que j'ai bien apprécié dans cet opus, c'est le mélange S-F et Fantasy. Le système de combat m'a bien convenu, il est assez simple à maîtriser et j'adore voler les adversaire. J'ai bien aimé le côté relationnel avec les GF. J'ai d'ailleurs attribué Shiva à Squall, vu son caractère enjoué, Golgotha (électicité) à Z et Ifrit à Sephie... Tu n'as pas mentionnée le système de salaire, j'ai trouvé ça intéressant et original même si à un moment donné, ça n'est plus trop logique dans le scénario (un salaire quand on est en cavale? mais bien sûr...)

Cela dit, j'ai aussi trouvé déplaisant le passage brutal de Squall l'asocial à Squall le mièvre. Et j'ai aussi eu l'impression que le petit couple glamour à tendance à écraser les autres personnages. La scène dans l'espace m'a passablement cassé les pieds et je l'ai trouvée très longue et ennuyeuse. Par contre, pour l'utilisation de la valse à ce moment-là, je n'y ai vu qu'un clin d'oeil habile à 2001, l'Odyssée de l'Espace, malheureusement pour la lenteur aussi..Comparé au baclage de ce qui suit, c'est frustrant.

Je pensais aussi avoir davantage d'intensité dramatique dans les retrouvailles Squall-Ellone et Squall-Laguna... Et pour le coup des GF aussi, il manque clairement des bouts. Pour FFVII, on pouvait critiquer la traduction, mais pour le VIII, elle est bien faite, par contre, donc c'est bien le jeu de base qui a des trous... Je dois dire que le FF qui m'a fait le plus réagir émotionnellement, c'est le 9! Le 8 non, mais l'univers est sympa comme tout, à défaut de s'attacher aux personnages et aux lieux. D'ailleurs, dans le 8, ils ont assez peu d'âme, les lieux, mis à part Balamb...qui en a une plutôt comique. Et je déteste la ville de Galbadia qui est mal fichue comme tout.

Triple Triad, c'est quelque chose... j'ai trouvé le jeu vraiment bien pensé dans sa version de base (open et c'est tout), mais les règles débiles (aléatoire ou plus) me sont restées en travers de la gorge, surtout que j'arrivais pas à en comprendre la moitié Sad J'ai tellement bien aimé que j'ai fabriqué des cartes bifaces et je jouais avec une copine pendant les cours inintéressants à l'uni - l'avantage est qu'on peut jouer à côté de son adversaire, c'est très pratique.

Sinon bon, les graphismes sont d'une esthétique rare, c'est clair. Les personnages sont beaux, les décors aussi, pas mal de cinématiques aussi (celle du début et le débarquement de Dollet sont à couper le souffle, aidées à cela par la musique).

Bon, et j'ai surtout bien aimé les intrusions dans le passé, car mon personnage préféré, c'est Kiros, un des potes de Laguna. Autant la beauté frigidaire de Squall a de la classe, autant elle me laisse de marbre alors que le sombre et félin Kiros m'enthousiasme au plus haut point! D'où frustration de ma part de ne pas en apprendre plus sur cette fine équipe.


Je joue en ce moment à FF1, et franchement, il y a aussi pas mal de trucs qui ne te viendraient même pas à l'idée sans avoir un guide sous le coude...d'autant plus que tu te fais attaquer tous les 2 cm et tu n'as pas le temps de repérer où tu es qu'un combat vient t'interrompre (du coup j'ai un niveau de ouf en arrivant enfin à destination et le boss est battu après 2 claques...au moins pas besoin de faire du level up, il suffit de se déplacer du point A au point B...) Et le voleur ne sait pas voler, ô misère... Bref bref...

FF8 est un opus que j'ai beaucoup aimé pour son univers visuel et son ambiance et pour Kiros bien entendu. J'ai apprécié le jeu de cartes, le système de combat et la mise en place au début du jeu. C'est passionnant et on veut savoir la suite! Mais certes, ça s’essouffle au CD3.

Il me reste le I à finir, le II, III, IV , V et VI à jouer avant de comparer plus avant... (j'ai pas prévu de faire ce qu'il y a après le X pour le moment).
Mon préféré est le VII, sans doute parce que j'ai commencé avec celui-là. Pour le scénario, les personnages, le ambiances, le système de combat. Dans le 7, il y a aussi ce mélange SF-Fantasy qui m'a séduite dans le 8, d'ailleurs.
Ensuite le X (scénario génial, système de combat génial, plusieurs bons persos mais pas le héros... et aussi un mini-jeu désagréable : je déteste le blitz-ball)
En 3e le IX : émotionnel, univers attachant, personnages attachants (pas tous, mais le héros, le mage noir et la jolie princesse) , lieux attachants mais système de combat vraiment casse-pieds)
A égalité en 3e place le VIII (univers, système de combat, jeu de cartes, ambiance et Kiros).

Le XII, le peu que j'en ai vu ne m'a pas donné envie de jouer... le XI est en ligne, c'est pas pour moi et le XIII, ben j'ai pas de PS3 et les combats dynamiques ne sont pas mon truc du tout!

Moralité, je rejouerais volontiers au 8 un jour... si j'ai fini les autres FF que je ne connais pas encore et aussi Chrono Trigger.

flower
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clash
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[PS1] Final Fantasy VIII Empty Re: [PS1] Final Fantasy VIII

Mar 2 Nov - 11:42
Ah oui, la musique de combat du groupe de Laguna est excellente, surtout sa reprise orchestrale. Avec les cuivres, c'est magnifique !
Et finalement j'aime bien "Eyes on me" moi... A force de l'écouter (comme quoi ! Normalement c'est l'inverse).

C'est marrant, à ma première partie, j'avais aussi Shiva avec Squall (j'ai rapidement eu la compatibilité à 100%, vu que je n'utilisais que des magies glacier avec lui). Elle m'a sauvé la baraque très souvent dans le jeu d'ailleurs... C'est sûr que la carapace glacée de Squall va à merveille avec Shiva ^
Le salaire est une bonne idée. Son fonctionnement aussi d'ailleurs : les promotions ou dégradations en fonction du comportement (notamment lors de l'opération à Dollet), et les test SEED bien bien tordus.

D'accord avec toi aussi sur le Level Design très bizarre de Deling City (j'ai même dessiné un plan, c'est pas du tout logique). Mais pas seulement. Celui de Lunatic Pandora aussi est mauvais. Certains autres manquent vraiment d'originalité, notamment Esthar...

Moi qui me plaint du manque de développement de Quistis ou Irvine, effectivement toi, pour Kiros, t'as encore plus de raisons de te sentir flouée! Le pauvre. C'est vrai qu'il a pas mal la classe, mais on ne sait rien de lui...

J'ai presque le même classement que toi pour les FF: VII et X à égalité (ou alors le X légèrement devant, mais c'est mon premier, j'ai donc un petit faible pour lui...), suivi du VI (auquel tu n'as pas encore joué) puis du IX. Après c'est plus serré, mais j'ai beaucoup aimé le I, malgré son nombre incalculable de combats aléatoires (et encore, ils ont réduit un peu la dose depuis la version GBA !).
Avant de boucler la boucle avec le III et le XIII (là, il me faut d'abord la console !), je vais m'attaquer à Shenmue !
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clash
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[PS1] Final Fantasy VIII Empty Re: [PS1] Final Fantasy VIII

Dim 14 Nov - 9:40
clash a écrit:[...] je vais m'attaquer à Shenmue !

Quelle déception! Je suis déjà au 3ème CD (sur 3) et je m'ennuie toujours autant. Le jeu est plat, linéaire, ultra court. On m'avait parlé d'un univers extraordinairement riche... La BLAGUE ! La worldmap est ridiculement petite (sur un bon jeu, ça tiendrait sur 4 écrans de jeu !) et il n'y strictement rien à faire pendant la partie. On passe son temps à attendre les rendez-vous.

L'énorme imposture du jeu, c'est les gens qui disent "tu peux faire des milliers de truc en dehors de l'intrigue principale. Même caresser un chaton !".
""Même"" ???? La vérité, c'est qu'à part caresser (et nourrir) le chaton, jouer aux fléchettes, au casino, ou s'entrainer (seul !), il n'y a RIEN D'AUTRE à faire ! Le chaton n'est même pas "gratuit", c'est juste une quête annexe.
Les PNJ disent tout le temps la même chose, comme dans un autre RPG (FFXII est bien plus riche niveau dialogue avec les PNJ) et les interactions avec le décor se réduisent à soulever les tableaux et les corbeilles à papier, et encore, uniquement dans la maison du héros!

Le scénario est pour l'instant sans surprise et avance à 2km/heure. Et Nozomi me saoule déjà.
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