Time of Eve
2008, six épisodes




Dans un futur proche, l'usage des Androïdes est devenu courant dans la société humaine. Certains reproduisent si bien l'Homme qu'il a été rendu obligatoire d'afficher un anneau holographique au-dessus d'eux pour les différencier. Quand Rikuo, jeune lycéen, analyse le log des déplacements de Shammy, son androïde domestique, il découvre alors qu'elle a agi indépendamment. Avec son ami Masaki, ils tracent le parcours de Shammy et sont amenés à découvrir un café, Time of Eve, où la distinction entre robots et humains est rendue impossible.


Définitivement mon gros coup de coeur de l'année. Présenté sous la forme d'un ONA (Original Net Animation), la diffusion s'est étendue de juillet 2008 à septembre 2009 à un rythme d'un épisode tous les 2 mois. La réalisation est due à Yasuhiro Yoshiura qui nous avait déjà gratifié du bon Pale Cocoon. L'anime regorge de moments touchants et de situations cocasses dues à la nature même du café. Par une habile réinterprétation des Trois Lois de la Robotique d'Asimov, l'anime nous questionne sur notre nature, notre rapport au bien, ainsi que la place faite à l'autre et offre quelques pistes de réflexion, ma foi, tout à fait intéressantes.

Et ce qui est génial, c'est que vous pouvez voir Time of Eve dès maintenant. Tous les épisodes sont disponibles gratuitement en streaming en japonais sous-titré anglais sur le site de Crunchyroll :

act 01 sur Crunchyroll

A noter que l'anime aura droit à un film, regroupant les six épisodes avec l'ajout de scène inédites. La sortie est prévue pour mars 2010 au Japon. Il me semble également qu'un manga est en préparation.

je n'ai jamais vu d'ONA, ça pourrait être l'occasion de commencer

vivement le dvd, que dybex a annoncé pour cette année

umbi a écrit:

Time of Eve
2008, six épisodes




Dans un futur proche, l'usage des Androïdes est devenu courant dans la société humaine. Certains reproduisent si bien l'Homme qu'il a été rendu obligatoire d'afficher un anneau holographique au-dessus d'eux pour les différencier. Quand Rikuo, jeune lycéen, analyse le log des déplacements de Shammy, son androïde domestique, il découvre alors qu'elle a agi indépendamment. Avec son ami Masaki, ils tracent le parcours de Shammy et sont amenés à découvrir un café, Time of Eve, où la distinction entre robots et humains est rendue impossible.


Définitivement mon gros coup de coeur de l'année. Présenté sous la forme d'un ONA (Original Net Animation), la diffusion s'est étendue de juillet 2008 à septembre 2009 à un rythme d'un épisode tous les 2 mois. La réalisation est due à Yasuhiro Yoshiura qui nous avait déjà gratifié du bon Pale Cocoon. L'anime regorge de moments touchants et de situations cocasses dues à la nature même du café. Par une habile réinterprétation des Trois Lois de la Robotique d'Asimov, l'anime nous questionne sur notre nature, notre rapport au bien, ainsi que la place faite à l'autre et offre quelques pistes de réflexion, ma foi, tout à fait intéressantes.

Et ce qui est génial, c'est que vous pouvez voir Time of Eve dès maintenant. Tous les épisodes sont disponibles gratuitement en streaming en japonais sous-titré anglais sur le site de Crunchyroll :

act 01 sur Crunchyroll

A noter que l'anime aura droit à un film, regroupant les six épisodes avec l'ajout de scène inédites. La sortie est prévue pour mars 2010 au Japon. Il me semble également qu'un manga est en préparation.

Je viens d'y faire un tour et de regarder la vidéo dont tu as donné le lien! C'est la première fois que j'entends parler d'un ONA! Et c'est aussi la première fois que je vois un service de VoD qui propose non seulement le choix entre téléchargement et streaming, mais aussi le choix des sous-titres. Par ailleurs, la qualité audiovisuelle est plutôt bonne. Bien sûr, l'écran est tout petit et je suppose qu'en mode plein-écran, l'image se pixelise, mais pour de la distribution en ligne, c'est déjà un résultat assez probant. J'ai aussi remarqué que l'épisode ne dure pas plus de 15 minutes, pour une moyenne de 25 minutes dans le cas d'animes conventionnels, réalisés pour la diffusion télévisuelle. Est-ce une adaptation au format YouTube, qui ne permet pas de charger des fichiers de plus de 10-15 minutes? Et cette offre en ligne constitue-t-elle qu'une étape marketing pour encourager l'achat de la série en DVD?

En tous cas, grâce à toi, j'ai découvert ce Crunchyroll et je crois que je vais l'explorer un peu plus. C'est en effet un site très intéressant du point de vue de ma recherche!

Je viens d'apprendre autre chose d'intéressant à propos de cette série sur le blog d'un chercheur spécialisé dans la culture populaire japonaise (en anglais seulement, malheureusement). Il semblerait que non seulement elle ait été réalisée dans une optique de visionnement sur un ordinateur (Online ou DVD), mais qu'en plus, les auteurs et réalisateurs aient tenu compte, en cours de distribution, des commentaires provenant des internautes du monde entier, et pas seulement japonais. En d'autres termes, alors que d'habitude les équipes de productions/réalisations d'animes travaillaient avec essentiellement un public japonais en-tête, et quelques vagues pensées pour les publics à l'étranger, Yoshiura a suivi de près les discussions générés par cet anime sur les forums de Yahoo! et Crunchyroll, où il a été distribué, et se soit en partie basé sur celles-ci pour la création des épisodes successifs. Il me semble que se pointe là un changement potentiellement important dans la manière de travailler des Studios. Bon, les ONA ne sont pas encore légions et il faudra voir combien d'autres osent sauter le pas et se lancer dans cette voie encore incertaine. Mais on peut dire que les Studios Rikka et Yoshiura font œuvre de pionniers.

J'ai regardé les 2 premiers - j'avais déjà vu le 1er à Polymanga ou Japan Impact, je ne sais plus.
C'est très beau et même en plein écran c'est tout joli, mais les sous-tiitres disparaissent!

La thématique est sympa, mais les 3 lois de la robotique m'étonnent un peu dans le contexte nippon - du coup, c'est déjà plutôt international comme approche, je trouve.

Il me semble surtout qu'Internet permet d'avoir un canal de distribution alternatif pour des réalisations indépendantes. Choisir Internet me semble un moyen relativement peu cher pour toucher un large public. Par exemple, le jeu vidéo indie a explosé ces dernières années grâce aux plate-formes comme Steam, Xbox Live Arcade ou encore le PlayStation Network.

Concernant l'aspect marketing, je te conseillerais de contacter Dybex et leur poser directement la question. Comme l'a dit MAVE, c'est eux qui éditeront le DVD chez nous. Ce qui est plus intéressant, c'est qu'ils ont également diffusé la série en streaming gratuit sur leur site. Ca ne coûte rien d'essayer. Il me semble qu'au Japon, un DVD a été produit pour chaque épisode mais à tirage limité (quelques milliers) et épuisé depuis longtemps. Néanmoins, avec la future sortie du film, on pourrait se demander quels étaient leurs objectifs initiaux ? Personnellement, j'aimerais croire à une réalisation philanthrope, définitivement artistique et dans une démarche sincère.

Après savoir si le business-plan est viable est une autre question, mais, autre point intéressant, ils utilisent le dématérialisé pour diffuser leur contenu, ce qui correspond bien à de nouvelles habitudes de consommation ; je ne compte plus le nombre de connaissances qui regardent leurs séries et animes en streaming (la plupart du temps illégalement, certes). Ce que je veux dire, c'est que Crunchyroll, notamment, répond à un besoin du tout-immédiat. Aujourd'hui, attendre une ou deux années pour avoir une offre légale est devenue une aberration pour énormément de personnes. Génération d'impatients !

Là où je crois que la dématérialisation va gagner, c'est qu'elle propose du contenu HD pour un prix relativement abordable, qu'il soit en VOD ou en téléchargement. Pour l'avoir testé sur Xbox, cela marche relativement bien. Je me demande sincèrement si le Blue-Ray va véritablement décoller et les gens ne vont pas plutôt passer directement du DVD au dématérialisé. Sur d'autres médias, comme le jeu vidéo ou la musique, l'offre existe et fonctionne. Le support physique est devenu dispensable.

Enfin, concernant l'internationalisation des productions nipponnes, c'est intéressant que vous l'indiquiez puisque c'est très exactement ce qui est en train de se passer dans l'industrie vidéoludique. Depuis quelques années, on voit plein d'articles apparaître sur la toile sur ce sujet. En effet, on parle et constate d'un certain déclin du jeu vidéo japonais, techniquement faible face aux productions occidentales, difficilement exportables et quelque peu rigides dans leurs mécanismes dans un contexte de marché domestique très morose. Pour la première fois, il est le plus petit des trois grands marchés (JP, US, EU) et de loin. Avec l'explosion des coûts, on entend de plus en plus de déclarations que les futurs jeux sont pensés pour plaire aux marchés occidentaux, question de rentabilité voire de survie, tout simplement. Même phénomène dans l'animation ?

Umbi,

Merci pour ce commentaire vraiment intéressant.

J'ai bien l'intention de contacter Dybex. J'avais déjà essayé au début de ma thèse, mais ça n'a pas marché. Peut-être que cette fois sera la bonne. Et effectivement, je crois me souvenir maintenant que j'ai effectivement vu le premier épisode de cet ONA sur leur site Web. Maintenant, j'en suis presque sûre. Ce n'était pas un amv, mais le streaming sur Dybex....à ce moment, j'avais autre chose en tête et je n'ai pas fait suffisamment attention.

Ma principale question au sujet de la dématérialisation concerne vraiment la relation que les gens construisent avec les séries qu'ils suivent. Est-ce qu'il leur est plus important de simplement pouvoir prendre connaissance des nouveaux épisodes le plus rapidement possible, au fur et à mesure que la série se déroule, ou veulent-ils aussi les collectionner, histoire de pouvoir les voir en "paquets" (plusieurs épisodes à la suite en un seul visionnement) et les revoir à leur convenance? Dans le premier cas, c'est vrai que la VoD vient à point. Mais, pour les seconds, je pense qu'il leur faudra encore un support physique, disque dur ou disque optique (DVD). En effet, la direction prise par la plupart des prestataires de services VoD semble tendre vers les modèles du "prêt" de fichiers que l'on peut lire pendant un temps limité avant qu'il ne se bloque ou même simplement de "prêt" de licence, nécessitant une connexion internet chaque fois que l'on veut lire un fichier que l'on a acheté afin qu'il puisse contacter le serveur sur lequel se trouve la licence, laquelle peut alors être retirée à tout moment du dit serveur si son propriétaire décide pour xyz raisons de ne plus la rendre disponible.